Ses chansons sont à la croisée de deux mondes, celui de la chanson française, via des admirations déclarées pour Boris Vian, Brigitte Fontaine ou Charles Trénet, et celui du rock underground (parmi ses influences les plus cruciales, Daniel Johnston, Roky Erickson, un certain rock garage américain, le krautrock…). Ses débuts, au milieu des années 90, sont contemporains de ceux de Miossec ou Dominique A, auxquels on le compare parfois.
Souvent qualifié de touche à tout, Arnaud Le Gouëfflec est d’abord un auteur qui ne s’interdit rien. Prolifique auteur de chansons, romancier accompli, scénariste de bande-dessinée aux multiples collaborations (Obion, Olivier Balez, Dominique Bertail, Julien Solé, Nicolas Moog, Briac, Laurent Richard, Stéphane Oiry…), il surprend toujours là où on ne l’attend pas. Du mélange des genres et du refus de s’enfermer dans l’un ou l’autre, il fait sa règle.
Il crée en 2002, avec Maëlle Le Gouëfflec, le label “souterrain et mystérieux” l’Eglise de la Petite Folie. Il est aussi le directeur artistique du Festival Invisible, rendez-vous brestois des musiciens inclassables, qui fête cette année sa treizième édition, et du collectif d’artistes Le Studio fantôme.