communiqué
Enquête réalisée en ligne du 2 au 4 octobre 2024. Échantillon de 1 046 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération de l’interviewé(e).
Réalisé pour Ekhoscènes, syndicat du spectacle vivant privé, ce baromètre permet de faire un point annuel, depuis 2014, sur les pratiques, motivations et attentes des Français en matière de spectacles vivants. Désormais, 10 années de perceptions et de pratiques des Français sont recensées par cet outil. Cette vague 2024 confirme un attrait des Français pour les spectacles vivants qui s’inscrit dans le temps long.
Que retenir de cette enquête ?
Le spectacle vivant : un secteur qui jouit d’une image très positive auprès des Français
À une très large majorité, les Français se déclarent satisfaits de l’offre de spectacles : 86 % d’entre eux considèrent que les spectacles qui leur sont proposés sont à la fois variés et de qualité. Par ailleurs, ils sont presque autant à estimer que le secteur des spectacles est dynamique et évolue avec son temps. Cette image favorable est stable dans le temps long. Depuis 10 ans, on constate également que le secteur est davantage associé à la lutte contre l’ambiance de crise. La moitié des Français notent par ailleurs les efforts du secteur pour rendre les prix accessibles. Enfin, les Français perçoivent également nettement l’impact positif des spectacles et des festivals au niveau local, que ce soit sur les plans social (pour 79%), économique (pour 73%), touristique (pour 73%) ou en termes de création artistique locale (70%).
Une pratique répandue et en progression : aujourd’hui, la moitié des Français se rend régulièrement à des spectacles et des festivals
51 % des Français déclarent assister au moins une fois par an à l’un des 5 types de spectacles du périmètre d’Ekhoscènes : ils sont 37 % pour les concerts de musique (hors opéra / classique), 30 % pour les pièces de théâtre, 29% pour les spectacles d’humour, 17 % pour les comédies musicales et 15% pour le cabaret. Ces indicateurs sont stables ou en hausse par rapport à l’année dernière, avec une progression marquée sur la longue durée. En ce qui concerne les festivals, la moitié des Français déclarent assister à l’un des 3 types de festivals du périmètre Ekhoscènes (musique hors classique / opéra, humour, théâtre) au moins tous les 2 ou 3 ans.
Des spectacles et des festivals qui touchent tous les Français, quels que soient leur âge ou leur lieu d’habitation
Si les jeunes et les urbains sont plus nombreux que la moyenne à déclarer assister régulièrement à un spectacle ou à un festival, le niveau de fréquentation est significatif pour toutes les classes d’âge et tous les types d’habitat, notamment l’habitat rural et les petites villes (41% contre 51% en moyenne pour les spectacles, 45% contre 50% en moyenne pour les festivals).
Les affinités des Français avec les différents types de spectacles, le contexte festivalier et les différentes esthétiques pour la musique sont assez clivés selon les classes d’âge. On peut notamment souligner l’attrait des jeunes pour les festivals et la fréquentation assidue par les 15-24 ans des concerts de musique urbaine (48% déclarent que c’est l’esthétique de concert à laquelle ils assistent le plus souvent contre 17% pour l’ensemble des spectateurs des concerts de musique).
Les Français portent une attention particulière aux engagements environnementaux du spectacle vivant
73% des Français estiment que l’engagement des spectacles et festivals en faveur de l’environnement est important. Ce sentiment tend à progresser au fil du temps : ils étaient 70% en 2022. Comme l’année dernière, les mesures jugées les plus importantes ou prioritaires par les Français sont le tri des déchets et leur réduction (86%), la préservation du site (85%) et la bonne gestion de l’eau (85%). Près de la moitié des spectateurs déclarent cette année encore qu’ils pourraient renoncer à se rendre à un spectacle ou à un festival pour des questions d’impact environnemental, même si peu en sont « certains ».
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