communiqué
Enregistrer la musique relève, depuis plus d’un siècle, d’une formidable épopée artistique et technologique. Dernier épisode : le “sampling”, le plus grand bouleversement qu’ait connu la musique ces quarante dernières années. Avec Afrika Bambaataa, Run-D.M.C., Public Enemy, des Beastie Boys, le Wu-Tang Clan et Akhenaton.
Générations sample
La technique du sampling, qui consiste à prélever un échantillon d’une composition musicale pour l’insérer dans une nouvelle, souvent en boucle, représente certainement le plus grand bouleversement qu’ait connu la musique ces quarante dernières années. Présent dans le dub jamaïcain, le funk et le disco, le sampling est d’abord l’œuvre des musiciens de hip-hop. Acteurs majeurs de cette révolution, Afrika Bambaataa, Darryl McDaniels, de Run-D.M.C., Chuck D, de Public Enemy, Adam Horovitz, des Beastie Boys, RZA, du Wu-Tang Clan, ou encore Akhenaton défendent ici cette pratique, presque impossible aujourd’hui, l’industrie musicale la considérant comme du vol. Pourtant, au-delà du hip-hop, d’autres artistes la plébiscitent, comme Jean-Michel Jarre ou Moby, qui témoignent également.
Bande-son d’anthologie
Passionnante aventure artistique et technologique, la mise au point de l’enregistrement de la musique s’est déroulée sur plus d’un siècle. Avènement du multipistes, rôle du producteur, rendu de la voix, révolution numérique… : sur une bande-son d’anthologie, Soundbreaking (titre qui joue sur les mots sound et groundbreaking, en français “révolutionnaire” ou “novateur”) raconte les plus belles pages de cette épopée, avec la participation de grands noms de la musique, d’Elton John à Catherine Ringer, de Christina Aguilera à Annie Lennox, de Tony Visconti, le producteur de David Bowie, à Nigel Godrich, celui de Radiohead. Série documentaire (France, 2014, 52mn)